Richard Jewell - Critique du nouveau film de Clint Eastwood

Richard Jewell - Critique du nouveau film de Clint Eastwood

Clint Eastwood retournez derrière la caméra et peut-être que lui seul pourra vous donner ces émotions, avec toute sa maîtrise! Ne nous retournons pas: Richard Jewell c'est un véritable chef-d'œuvre de réalisme, du héros qui ne plie pas mais grandit et évolue dans l'espace, qui pour nous ne sont que quelques heures alors que des semaines, des mois et même des années passent pour ce personnage. Nous rencontrons Richard qui est ce qu'il est: un Américain de XNUMX ans, nettement enclin à la loi, préparé comme jamais auparavant sur les protocoles juridiques et policiers. Richard est zélé pour la loi, presque exaspérant, et son excès de zèle le conduit à être intimidé, presque plus détesté pour quoi que pour son apparence physique (qui n'est pas la plus sportive de la planète). Entre un travail et un autre, il sait Watson Bryant, avocat brillant mais pas exactement la personne la plus affable et la plus sympathique du monde: les deux forgent une sorte d'amitié, faite de fouilles mutuelles et d'une sorte de respect pas tout à fait explicite.



Richard Jewell - Critique du nouveau film de Clint Eastwood

Au fil du temps, Richard a trouvé un emploi d'agent de sécurité aux Jeux olympiques de 1996 et à cause de son excès de zèle, le trentenaire a trouvé un sac à dos bombe: il n'y a pas une seconde à perdre, une fois que l'escouade de bombes averti, il y a autant de personnes que possible doivent être évacuées mais il est certainement difficile de faire participer une foule à un concert sans paniquer. La bombe explose avec un rugissement assourdissant et deux personnes perdent la vie, plus d'une centaine de blessés.


La bombe a explosé sur la foule mais aussi dans la vie de Richard Jewell: déjà dès le matin après l'explosion est pris d'assaut par des journalistes qui le proclament ad eroe, des offres arrivent de New York pour l'écriture d'un livre sur l'affaire; bref, des moments de gloire pour notre agent de sécurité, mais ce ne sont que des moments car peu de temps après, les médias rapportent que le FBI est en chasse à l'homme et le premier e seul suspect de l'histoire est Richard lui-même qui ne peut rien faire d'autre que contacter son vieil ami, Watson Bryantet préparez-vous à faire face la plus grande bataille juridique de sa vie.


Richard Jewell - Critique du nouveau film de Clint Eastwood

Genèse d'un héros

Qu'est-ce qui définit Jewell a eroe? Rien en apparence, peut-être même pas en substance: Richard (Paul Walter Hauser) n'a en fait rien fait d'autre que son travail et en est accusé. Paul Walter Hauser vous fait presque détester son personnage, peut-être pour sa totale inconscience personnelle, pour son incapacité à réagir à l'évidence des faits. Sans rentrer dans les détails, vous détesterez peut-être Richard mais à un moment donné vous l'aimerez comme un de vos amis, vous comprendrez devant lui ce qu'il va faire et comment il va réagir: Jewell n'est pas le héros que vous attendez mais dans le il ne s’attendait même pas à le devenir. Sam Rockwell dans le rôle de Watson Bryant il est rugueux: dur comme un roc, aussi imparable qu'un rouleau compresseur lorsqu'il s'agit de défendre les droits de son client. Olivia Wilde en tant que journaliste d'assaut Kathy Scrugges il est kaléidoscopique: au départ il est froid et calculateur, véritable tigre de la rédaction, prêt à s'attaquer à l'actualité d'abord; Kathy découvrira ce que signifie accepter la vérité. Jon Hamm il a depuis longtemps quitté le rôle du «Mad Man» et prend le rôle d'un agent du FBI vraiment hypocrite: la mâchoire américaine typique ne l'aide certainement pas à être sympathique, mais le rôle qu'il tient non plus.


Qu'est-ce que cela représente Richard Jewell pour le paysage cinématographique moderne? Une critique, encore une autre attaque contre le système par un presque quatre-vingt-dix ans qui en connaît peut-être un de plus que le diable: Clint Eastwood continue de peindre un rêve américain perdu dans le temps, sans se perdre dans le bavardage. Des séquences inoubliables de ce film, des petits détails qui ne parlent pas mais qui se sentent plus forts qu'un dialogue. Le sens du réalisme imprègne ce film, au point que vous vous retrouverez à peine en public extérieur mais vous croirez vraiment que vous vous tenez à côté de Richard quand il se «défend» contre de fausses accusations, quand il essaie de donner un sens à ses enseignements, qui pourtant se heurtent beaucoup à une réalité trop dure. Le film fera ressortir quelques sourires et larmes amères.


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