César 4 - Critique

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De la province à l'Empire

Les modes de jeu de Caesar 4 comprennent principalement une sorte de "carrière", où partant de la petite province obtenir la faveur de Rome de manière à prendre progressivement une plus grande importance au sein de l'Empire et, par conséquent, devenir le nouveau boss. En plus de cela, nous trouvons la possibilité de choisir des scénarios dans lesquels s'immerger, tirés du mode précédent ou créés via l'éditeur approprié inclus dans le jeu.
Comme mentionné précédemment, César 4 reprend quelques éléments de Sons of the Nile, notamment en ce qui concerne la vie sociale au sein de la cité, où l'on retrouve une véritable subdivision en classes sociales : plébéiens, equites et patriciens. Les premiers constituent évidemment la caste la plus pauvre, accablée par les travaux les plus pénibles tels que l'agriculture et l'élevage, tandis que les equiti traitent principalement du niveau de culture de la ville, couvrant les rôles d'acteurs, de poètes et d'enseignants. Les patriciens, quant à eux, s'occupent surtout d'assister aux spectacles, sans exercer de véritables métiers mais jouant tout de même un rôle fondamental pour l'économie : en effet, la plupart des impôts acquis par le gouverneur, c'est-à-dire celui qui joue le César 4, viennent d'eux.
Penser que ces 3 classes existent sans coopérer entre elles est impossible, en fait Tilted Mill a concentré beaucoup de ses efforts justement pour faire du système économique du jeu le plus avancé qu'on ait jamais vu au sein d'un constructeur de ville : pour donner un exemple , tous auront besoin des plébéiens pour se nourrir, car il n'y a que cette classe qui s'occupe de fournir les matières premières, alors que sans égalité toute la ville deviendra un lieu sans culture et, surtout, elle ne pourra pas compter sur un système de santé efficace. Le système qui vient d'être décrit a été créé de manière importante, car il existe plus de 30 types de matières premières et non premières, 10 types d'industries et 4 types de marchés différents où vendre des marchandises de toutes sortes à leurs citoyens, sans oublier la possibilité de conclure des accords commerciaux avec d'autres villes : dans des moments particuliers de besoin d'une ressource donnée, nous pouvons en effet choisir de conclure des accords avec d'autres gouverneurs, en leur offrant un bien qui nous dépasse mais dont l'autre ville a besoin.





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Tilted Mill a concentré nombre de ses efforts précisément pour faire du système économique du jeu le plus avancé jamais vu au sein d'un constructeur de ville.

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Sims ou citoyens ?

Le système social de Caesar 4 ne s'arrête pas à ce qui est décrit dans le paragraphe précédent : Tilted Mill a en effet eu la brillante idée d'ajouter au jeu la possibilité de sélectionner manuellement les citoyens que l'on voit marcher dans la rue, en suivant simplement leur activité ou prêtant attention à ce que ceux-ci nous diront, car souvent leurs phrases sont composées de conseils, de critiques acerbes ou, lorsqu'elles sont méritées, de compliments. De la même manière nous avons la possibilité de voir l'état de satisfaction des habitants de chacune des maisons construites, de manière à savoir si ce bâtiment peut évoluer, et donc contenir également un plus grand nombre de personnes, ou est arrêté en raison du manque de biens ou de ressources, nécessaires à ses habitants.
La division de la citoyenneté en classes se fait également sentir de ce point de vue : alors que les plébéiens se contenteront en effet d'avoir à proximité un puits pour puiser de l'eau et un marché pour les biens strictement nécessaires à la survie, les actions et les patriciens demanderont à avoir fontaines et réservoirs à proximité, ainsi que d'autres marchés où trouver des produits de luxe ou des produits exotiques, fermant ainsi le cercle industriel de notre ville, fournissant des acheteurs aux industries qui transforment les matières premières.



Ordre et discipline

Même dans la Rome antique, les urgences d'aujourd'hui étaient à l'ordre du jour : des épisodes d'incendies et d'effondrements sont en fait au coin de la rue pour le joueur inexpérimenté, qui ne couvre pas tout le territoire de la ville avec des bureaux publics comme préfets et ingénieurs, dédiés précisément à éviter de tels malheurs . Notre ville aura aussi besoin d'un bureau des impôts, à travers lequel escroquer les "pauvres" patriciens.
Une nouveauté du quatrième chapitre de César consiste en l'introduction de la possibilité de commander ses troupes sur le terrain, en plus de la présence de l'armée dans le système économique de la ville décrit ci-dessus. Précisément en ce qui concerne ces derniers, afin d'avoir des épées et des armures à donner à leurs guerriers (ainsi qu'aux gladiateurs du colisée) il faut en effet extraire des matières premières comme le fer, qui sont ensuite transformées pour obtenir des armes : il est cependant possible de remplacer ce processus par des accords avec les villes voisines comme dans le cas d'autres actifs. La stratégie tant attendue au sein des batailles s'avère malheureusement faire défaut à tous points de vue : bien que personne ne s'attendait certainement à avoir quoi que ce soit à voir avec la profondeur de Rome : Total War, puisque nous parlons encore d'un constructeur de ville, il aurait été bien de voir un peu plus que ce qui est présent dans le jeu, qui peut se résumer simplement à la capacité de déplacer des troupes sans aucune tactique, étant donné que l'armée qui peut compter sur un plus grand nombre d'éléments est pratiquement toujours gagnante adopter des mesures stratégiques qui, en réalité, auraient peut-être conduit la faction minoritaire à la victoire de toute façon. Puisque le mode carrière sera bientôt divisé en deux parties, l'une plus liée à l'économie et l'autre à l'armée, le conseil est de se concentrer sur la partie consacrée au système social de la ville, ne se consacrant que plus tard aux guerres afin de ne pas risquer de rater la partie la plus intéressante du jeu.



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Ordre et discipline

un chef-d'œuvre manqué : c'est ce que nous ressentons pour définir Caesar 4

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3D : joies et peines

Le passage aux graphismes en trois dimensions était certainement un passage obligé pour un jeu avec cet emblème et ces ambitions. Voir la ville "en direct" à vol d'oiseau est tout simplement spectaculaire, avec les différents citoyens occupés à leurs activités ainsi que les bâtiments, animés de manière excellente et toujours industrieuse. Cependant, la réduction du zoom a des notes négatives : les personnes marchant dans la rue ont de sérieuses lacunes en termes d'animations et de textures, tout comme les activités des humains et des bâtiments restent sans rapport les unes avec les autres. Une autre critique concerne l'interface de jeu, qui a le don de se présenter de manière intuitive, avec une excellente quantité d'indicateurs à l'écran, mais qui finit bien souvent par envahir le quartier de la ville, ouvrant un voire deux sous-menus. qui finissent souvent par empêcher le positionnement correct des bâtiments ou autre. Dans ces phases, le jeu semble également perdre les clics du joueur, l'obligeant à un nombre indéterminé de pressions sur les boutons de la souris pour réussir une action : nous pouvons vous assurer que de telles choses lorsqu'elles se produisent sont définitivement frustrantes.
Quant au son, Caesar 4 peut compter sur une bonne bande son et un système vocal qui se situe à de très bons niveaux, tant au niveau de la voix off, que pour les phrases que nos concitoyens prononcent dans la rue en ce moment où l'on va sélectionner eux.

Exigences matérielles

Le jeu a été testé sur un système équipé d'Intel Centrino Duo T2300, de 1 Go de RAM et d'une carte vidéo ATI X1600. Bien que les détails n'aient pas été réglés au maximum dès le début, le jeu s'est avéré assez exigeant en termes de demandes de ressources, en particulier dans les phases de construction et de vues panoramiques de la ville. Un système au moins équivalent est donc recommandé pour une expérience de jeu satisfaisante, compte tenu également des charges souvent pas courtes entre un scénario et un autre.

Commentaire final

Un chef-d'œuvre manqué : c'est ainsi que nous aimerions définir Caesar 4. Si d'une part, en fait, nous avons des innovations très intéressantes, telles que la gestion de l'ensemble de la ville et du système économique militaire et des graphismes spectaculaires (dans la vue d'ensemble ), l'inconvénient finit par invalider l'évaluation finale. L'interface est en effet très inconfortable dès les premiers instants du jeu, tout comme les combats finissent très vite par ennuyer le joueur ; il est également dommage de constater les graves lacunes en termes d'animations lors des zooms dans les rues de la ville. La présence d'un système économique aussi complexe et élégamment construit rend toujours le jeu unique en son genre, garantissant ce souffle de fraîcheur qui de nos jours finit souvent par manquer dans les jeux vidéo, surtout sur ceux qui peuvent déjà profiter d'un bon blason. : Les efforts de l'équipe de développement sont donc à saluer. En conclusion, on peut recommander Caesar 4 à tous ceux qui pensent pouvoir apprécier un city builder où les éléments de construction se conjuguent à ceux de gestion du véritable système social, ainsi qu'évidemment aux fans de la série. En revanche, ceux qui ont abordé ce jeu en entendant parler d'armées et de batailles feraient mieux de chercher ailleurs.

Pro

  • Gestion d'entreprise de charme
  • Grand nombre de bâtiments
  • Excellent retour des citoyens et des conseillers
Contre
  • Interface maladroite
  • Animations manquantes
  • Manque de stratégie dans les batailles

Évolution de l'espèce

Reprendre une marque porte-bonheur comme Caesar, 8 ans après la sortie du dernier chapitre, n'est certes pas une mince affaire : la nécessité de moderniser les structures de jeu retombe toujours sur les épaules des programmeurs dans de tels cas, sans pour autant aller irrémédiablement dénaturer les caractéristiques qui ont fait de ce titre l'une des séries de jeux vidéo les plus réussies, se retrouvant face à une multitude de fans nostalgiques, qui constituent la frange la plus extrémiste et intolérante du marché. Heureusement, comme nous avons déjà eu l'occasion de le découvrir sur le tas, Tilted Mill ne sont pas naïfs, puisque beaucoup d'entre eux faisaient partie des anciennes Impressions, mais surtout au cours de ces années ils ont pu nous donner un jeu aussi Enfants du Nil, qui en son temps connut un certain succès. Précisément issu du jeu se déroulant dans l'Égypte ancienne, Caesar 4 s'inspire des plus grandes innovations de gameplay, combinées à des graphismes 3D désormais incontournables pour tout jeu qui veut être respecté, quel que soit son genre.

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