Pas mal de bombes

En regardant le programme de l'équipe de développement de Nexon M, il est immédiatement évident à quel point la société Emeryville a un penchant clair pour les titres stratégiques : Heroes of War : Orcs vs Knights, DomiNations et le plus récent Oz : Broken Kingdom (dont vous pouvez trouver tout dans notre revue) tournent tous autour des mêmes concepts, il était donc logique d'imaginer que pour son dernier produit, le studio suivait à nouveau une voie si familière. Avec un twist cependant, Nexon M a sorti du chapeau cet Evil Factory, jeu d'action en pixel art décidément loin de ses standards et c'est aussi très intéressant pour cette raison.



Evil Factory propose une action 8 bits bien faite, dommage pour quelques dérapages évitables

(Ne) libérez pas le Kraken !

Tout d'abord, il faut remercier Nexon M d'avoir su créer un décor curieux, une denrée assez rare en matière de jeu mobile : le protagoniste de l'aventure est Leo, envoyé en Antarctique par l'Alliance internationale pour le découvrir. ce qui est caché à l'intérieur d'un bunker Kraken. , une organisation maléfique qui aurait été vaincue il y a des années. Le but du jeu est donc d'aller de plus en plus loin, pièce après pièce, en détruisant toutes les machines de guerre devant nous et en empêchant l'inévitable savant fou de relancer les plans de domination mondiale du Kraken.

Pas mal de bombes

Plus que l'intrigue elle-même, ce qui frappe chez Evil Factory, c'est sa capacité innée à se prendre très peu au sérieux, parsemant la narration de dialogues hilarants (quoique un peu intrusifs) qui se permettent encore plus que quelques savoureuses blagues méta-référentielles. Heureusement, le titre Nexon M ne se contente pas de s'occuper du contour, et propose en effet un plat principal respectable, avec un gameplay à l'ancienne qui fait à la fois un clin d'œil aux classiques comme Bomberman et Commando. Comme évoqué plus haut, le jeu est divisé en salles, chacune contenant un ou plusieurs ennemis qu'il faut éliminer pour accéder à la zone suivante : pour ce faire, Léo a à sa disposition comme arme principale des bombes qu'il faut placer sur le au sol et qui explosent au bout de quelques secondes, tandis que l'outil secondaire est un engin de moyenne portée capable de générer des dégâts massifs mais qui ne peut être utilisé qu'une seule fois au cours d'un seul tour. Sur ces prémisses simples, les développeurs ont pu tisser une toile vraiment remarquable, grâce à toute une série d'astuces qui rendent l'action à l'écran toujours intrigante : les améliorations et les nouvelles armes à débloquer, les ennemis toujours différents et avec des schémas d'attaque bien -définis, des objectifs de mission qui récompensent ceux qui peuvent tous les satisfaire en une seule session et surtout un système d'esquive très intelligent, qui ralentit le temps lorsque l'utilisateur lève le doigt du bâton virtuel, lui permettant ainsi de mieux éviter les tirs ennemis . Entre les niveaux standards, les étapes bonus, les défis hebdomadaires et divers extras, les contenus sont donc absolument de premier ordre et garantissent une longévité respectable. Dans une image globale aussi positive, cependant, il est regrettable de noter qu'Evil Factory n'a pas le niveau de soin qui sépare les jalons des excellents jeux., et qui se manifeste principalement par un système de contrôle trop peu réactif pour répondre aux besoins d'un gameplay qui - notamment dans les stades les plus avancés - demanderait une bien plus grande précision. Confirmant une triste tradition qui unit trop de free to play, d'ailleurs, le travail de Nexon M n'est pas exempt de péchés concernant les achats in-app qui à partir d'un certain point deviennent contraignants afin de procéder sans recourir à une mouture soutenue : il va précise cependant que, malgré que l'application puisse compter sur tous (absolument tous) les gimmicks typiques de la catégorie, elle est loin d'être parmi les pires machines à sous en circulation actuellement sur les différents magasins multimédia. Il serait néanmoins dommage d'éviter de télécharger Evil Factory uniquement pour ces deux défauts, d'autant plus que le jeu est un petit bijou tant d'un point de vue technique qu'artistique : les graphismes en pixel art sont très agréables et surtout incroyablement variés en ce qui concerne les looks et animations des adversaires, et aussi le son fait une belle silhouette grâce à des effets bien choisis et une bande son vraiment puissante créée ad hoc par l'artiste finlandais Kuabee.



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Version testée iPhone (2.0.1) Prix Gratuite Resources4Gaming.com

8.0

Lecteurs

SV



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Evil Factory est un produit qui peut compter sur une bonne quantité de flèches dans son arc : impeccable d'un point de vue technique et stylistique, riche en contenu et solide gameplay très habile à mélanger des éléments d'action old school avec des mécaniques plus modernes, le Nexon Le titre M semblerait destiné à la gloire éternelle, mais quelques défauts importants finissent malheureusement par le ramener à la dure réalité. Avec un système de contrôle qui s'avère à plusieurs reprises inadapté à l'usage et une formule free to play qui devient de plus en plus stricte au fur et à mesure, Evil Factory tombe sur le plus beau, tout en restant un titre amusant et stimulant que nous vous recommandons de télécharger . . .


PRO

  • De superbes graphismes et une bande-son de premier ordre
  • Un gameplay captivant et bien conçu
  • Bonne quantité de contenu
CONTRE
  • Système de contrôle imprécis
  • Les achats intégrés pèsent beaucoup sur le long terme
  • Parfois frustrant
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